Les nitrates proviennent de la nitrification de l’azote organique (contamination par de la matière organique ou des engrais nitriques). Des teneurs élevées en nitrates font courir un risque pour la santé humaine et animale. On peut tolérer jusqu’à 50 mg/litre de nitrates.
Les nitrites proviennent essentiellement de la réduction des nitrates. Une eau potable ne doit pas en contenir plus de 0,1 mg/litre. En fait, ce sont plutôt les nitrites que les nitrates qui sont nocifs car ils fixent l’hémoglobine du sang, empêchant le transfert d’oxygène dans l’organisme.
La résistivité donne une idée de la quantité d’ions minéraux présents dans l’eau. Elle peut varier de 1 000 à 8 000. Une résistivité faible correspond à une eau chargée en minéraux. Une résistivité forte correspond à une eau peu chargée en minéraux.
Une eau trop douce provoque la corrosion des canalisations et donc la solubilisation de métaux lourds (cuivre, zinc, plomb, cadmium). Une eau très dure provoque l’entartrage des canalisations et la précipitation des détergents.
La norme est de 0,2 mg/litre (sauf pour la production de veaux blancs pour laquelle elle est encore plus basse).
Une eau riche en fer aura tendance à prendre une couleur rouille par oxydation.
Le cuivre provient le plus souvent de l’attaque des canalisations (agressivité de l’eau). Sa présence peut être décelée par la coloration bleuâtre de la mousse de savon. La norme est de 1,5 mg/litre.
Certaines eaux sont riches en manganèse. On constate alors un brunissement de l’eau par addition d’eau de javel ou un dépôt noir dans les conduits, correspondant à la précipitation de bioxyde de manganèse noir). La norme est de 0,05 mg/litre.